Pas si saine que ça la donzelle?

Publié le par lapuceaulosange

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Cette semaine, je devais la consacrer à la dépose du train arrière, de la séparation des éléments et au démontage de la boite à  vitesses. Donc samedi matin de bonne heure et de bonne humeur, je perchais la partie arrière de  Memere sur des chandelles le plus haut possible afin de pouvoir y faire glisser l’essieu arrière muni de ses roues. La dépose ne posa pas de difficultés particulières mais je fus intrigué par la présence d’un trou situé au milieu de

l’ arc de cercle formant l’arche de roue du coté gauche. Et oui, ce que je venais de découvrir est bien une attaque sournoise d’une corrosion perforante cachée par la jonction de 2 tôles superposées. L’une formant la fermeture du longeron sur laquelle est soudée une deuxième qui formait la joue d’aile interne. Je décida donc de laisser le bleu du mécanicien pour cette semaine et enfiler celui du tôlier explorateur. Apres avoir creuser le sujet ( au sens propre comme au sens figuré) je constata un joli petit tas de rouille par terre. Résultat, il va falloir confectionner une rustine pour reconstituer le morceau en lambeaux. Le bon coté de la chose est que malgré le coté peu engageant de cette estafilade, il n’y à rien de structurel.Tout du moins pas encore mais ça allait le devenir sous peu. Les deux parties du longeron sont intactes, la rouille n’a attaqué que la tôle de fermeture ( ouf !) . La problématique qui se pose pour moi est la suivante, comment fixer la fameuse rustine de métal. La solution la plus sage et la plus sérieuse est par soudure. Oui mais de quel type. Trois possibilités : La première qui serrai la plus aisée serai au MIG (ou semi-auto). La deuxième à l’arc avec électrode enrobée mais la tôle étant trop fine, le travail risque de ne pas être satisfaisant (risque de perçage, incrustation d’enrobage rendant la soudure pas fiable). La troisième consiste à assembler la pièce au chalumeau soit en mode brasage ou soudage. La première solution est à oublier car je n’ai pas de poste MIG et le prix d’achat d’un tel équipement est assez cher. La deuxième aurait pus être possible car j’ai l’appareil mais vus les inconvénients je ne préfère pas. La troisième semble être le meilleur compromis, il va donc me falloir investir dans un poste chalumeau. Il existe bien une alternative qui consiste à coller la prothèse métallique à l’aide d’un bi composant à base de métal. Il en existe de très bon dans le commerce et comme la réparation à pour seule but de garantir l’étanchéité du longeron, ça peut être une solution. Attention ! Je n’ai pas parlé de choucroute, La Puce mérite mieux. Cependant cette dernière solution ne m’emballe pas car elle n’est pas vraiment conforme à une vraie restauration ( le coté maniaque qui ressort ? ). Je me suis donné la semaine pour y réfléchir. Apres avoir nettoyé cette plaie, je fus pris d’un doute. Et si mon auto n’était pas si saine que cela ? J’ai donc relevé le nez de Memere pour placer l’avant au même niveau que l’arrière. Apres avoir déposé les roues j’ai procédé à l’inventaire des attaches de fixation des éléments du train avant. Et j’ai trouvé quoi à l’avant gauche ? Un trou. Encore un. Celui la par contre est petit, mais a coté il y à tout un chapelet de points de rouille qui ne demande qu’à avaler du métal. Par conséquent, il était temps de s’en occupé. J’ai remarqué encore une fois que la voiture avait déjà connu une réfection car le plancher est Blaxonner mais de façon incomplète. Une restau vite faite et mal faite en somme. Donc à la semaine prochaine pour d’ autres aventures….     

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