On gratte mais on ne gagne pas grand chose...

Poursuite de l’aventure. Au programme : L’ élimination des couches successives de Blaxon et d’antirouille. Toujours le même procédé qui consiste à chauffer à l’aide du chalumeau, le goudron jusqu’à son ramollissement. Ensuite il faut, à l’aide d’une spatule ôter le tout, qui  se décolle en formant des bandes noirâtres et visqueuses. Pour parfaire le travail, j’utilise  une perceuse sur laquelle est monté un support de disque abrasif, servant à décaper le métal afin qu’il retrouve la couleur de sa jeunesse. Opération ingrate, mais nécessaire si on veut une restauration de qualité, car ensuite le métal nu et propre, recevra une couche uniforme de primaire avant de se voir recouvrir de produit anti-gravillons. Apres cette séance, les trois quarts du plancher est à nu. J’ai à présent une idée plus précise de l'état des tôles formant le soubassement de La Puce. Ca et la, sont apparut des trous de porosité ( encore !!! ) dans les deux bacs formant le plancher arrière. A gauche il y en avait quelques-uns uns découvert la semaine dernière, mais à droite, la corrosion fut encore plus vorace. Il va falloir confectionner deux protèses  complètes afin de venir renforcer ces deux pièces. Il y aurait aussi la solution de découper les deux planchers et de les remplacer par des rectangles de tôle, mais cela aurai pour conséquence de modifier la vu de dessous de la voiture. Je sais c’est un peu de la maniaquerie mais je préfère que La Puce garde sa forme d’origine, dessus comme dessous. Donc, je pense que je vais me contenter de poser par l’intérieur, deux rectangles usinés dans une feuille de métal de 5/10 eme ( Pour une mise en forme plus aisé) . Je vais ensuite les fixer sur les planchers existant en employant la technique de type sandwich qui consiste à enfermer entre les éléments une couche de résine de polyester armée, le tout protégé de la corrosion avant et apres l' opération. Mais ça, c’est pour une autre fois car il reste encore pour la semaine prochaine, à finir la mise à nu du plancher avant droit. Peut être aussi découvrirai-je d’autres surprises ? J’ai déjà remarqué  un trou à l’arrière de cet élément. Encore une rustine à prévoir. Décidément cette petite auto devient un vrai gruyer. A suivre…..

    Vu  de dessous des deux bacs formant le plancher arriere.

  L' orifice de chauffage de l ' habitacle donnant sous le siege arriere coté gauche. Remarque : C' est le seul point de captage de l ' air chaud dans la voiture. Il ne fallait pas etre frileux dans les années 50!!

  Le demi plancher arriere gauche.

  Son vis-à-vis.

  Un joli trous à l' arriere du plancher avant droit.